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Pas un jour ne se passe sans que l'on ne parle du réchauffement climatique et de la menace qui pèse sur nous. Le GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, récompensé par le prix Nobel de la paix en 2007 dresse un bilan peu optimiste.

Réchauffement climatique
 
La hausse des températures va amplifier les phénomènes de fortes précipitations et de sécheresse. Photo © David ROUAULT et Nicolas MISIAK (galerie photo de L'Internaute)
 

Un réchauffement anormal

Depuis 1850, les températures sévissant à la surface du globe sont enregistrées et répertoriées. Grâce à ces données, les scientifiques peuvent observer clairement les changements qui s'opèrent. Un constat s'impose : sur les 1300 années, les cinquante dernières présentent une chaleur anormale.

D'après le rapport 2007 du GIEC, la dernière fois que les régions polaires ont traversé une période climatique plus chaude remonte à 125 000 ans. Suite à ce réchauffement, le niveau des eaux s'était élevé de 4 à 6 mètres. Une bien mauvaise nouvelle car si ce schéma se reproduit dans les décennies à venir, des pays entiers seront rayés de la carte comme le Bangladesh ou les Pays-Bas, provoquant des flux migratoires énormes. Mais les courants marins seront également fortement perturbés par le changement de la salinité de l'eau et les répercussions climatiques s'opéreront.

Actuellement, les glaces fondent de 17 centimètres par an ce qui est très préoccupant. Les pôles sont les plus touchés. A ce rythme là, le GIEC prévoit une hausse du niveau des mers du globe de 18 à 59 centimètres au cours du XXIe siècle.

A quoi doit-on s'attendre pour le XXIe siècle ?

Ce réchauffement climatique ne fait pas de mystère. L'activité humaine en est la principale responsable. Les températures augmentent depuis la révolution industrielle. Cela correspond à une forte augmentation de la concentration des gaz à effet de serre tels que le CO2 émis par la combustion des énergies fossiles.

Les climatologues prévoient une augmentation moyenne mondiale de 0,2° C par décennie. Si autant de gaz à effet de serre continu à être émis, les spécialistes prévoient une hausse de la température comprise entre 1,8°C et 4°C d'ici la fin du XXIe siècle.

Ce réchauffement risque de provoquer une hausse des précipitations car une plus grande quantité d'eau sera évaporée. Résultat : les inondations seront de plus en plus fréquentes et occasionneront des extinctions massives d'espèces. La sécheresse se verra également renforcée suivant la hausse réelle des températures. Les continents les plus pauvres seront les premières victimes de ces changements climatiques comme l'Afrique. Ils subiront de plein fouet les effets négatifs du fait de leur faible capacité à s'adapter.



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